• Histoire du lez, chapitre 6

    Chapitre 6

     

    Me revoilà au bord du lez, je suis arrivé par un autre côté du lez, car en général à cette heure-là, 15H00, il y a très souvent des jeunes qui se baignent ou qui traînent dans le coin, ou qui viennent fumer un petit joint j’ai des preuves, photos à l’appui.
    Arrivé par la vigne, qui est en face l’entrée des jardins potagers, derrière l’ancien terrain de rugby, je pose mon sac à dos au centre de la vigne et commence à me déshabiller et mettre mon short et mes tennis, je range le tout dans le sac à dos, et le mets à l’intérieur d’un cep de vigne, il est bien caché, et introuvable, donc cette fois-ci 6ème rang et 12ème cep.
    je vais au bout de la vigne et me dirige vers le petit sentier qui descend au bord du lez, et là j’entends les bruits des baigneurs, je descends traverse le lez, j’ai de l’eau au mollets à cet endroit, et j’avance discrètement afin de voir qui est là, je m’avance au bord de l’eau, ils sont trois j’en reconnais au moins deux, il y en a un qui me fait un coucou, qui veut certainement dire je te connais, je lui répond de la même manière, je reste un instant, puis reviens sur mes pas, je vais au bord de l’eau, me dessape et rentre dans l’eau qui me paraît froide au premier abord, mais je m’y fais rapidement.
    Je laisse ma serviette de bain sur le bord, et remonte lentement le lez en faisant suivre mon short, et le posant sur le bord au fur et à mesure de mon avancée, de là ou je suis, si les jeunes regardent dans ma direction ils me verront, ayant de l’eau juste au-dessus des genoux, ils pourront me voir à poil, ce qui ne manqua pas de se passer, aucune réaction de leur part, pour moi pas de soucis s’ils me voient à poil et à priori, ça ne les dérange pas. Je continue donc à avancer et fais suivre mon short au fur et à mesure, je vois un des jeunes traverser la rivière et récupérer un sac à dos, sur le coup je ne comprends pas le but, par la suite j’ai compris qu’il était venu récupérer son téléphone. J’étais à environs à 20 mètres d’eux, ils étaient au niveau de leur corde sur les hauteurs et moi en bas au niveau d’un petit barrage que je franchissais sans cesse, car il y avait du soleil et c’était bon pour mon corps. Ceci dura une bonne demi-heure, sur les hauteurs, un des jeunes était en train de se balancer et n’arrêtait pas de me regarder à chacun de ses passages, les deux autres remontent vers le champ et un instant plus tard, je les aperçois descendre de l’autre côté, je me dis ils vont arriver en face, et peut être venir me voir, soit pour me dire de me rhabiller et de partir, j’aperçois à travers les branches les silhouettes qui descendent le chemin, puis au niveau du talus, rien. Ils mettent bien du temps à réapparaître, et c’est à ce moment-là, que je vois surgir du bosquet un gendarme, pas de risque il est loin, le temps qu’il traverse et arrive vers moi j’ai largement le temps de déguerpir, je remets en hâte mon short et prend mes jambes à mon cou, je traverse le lez, remonte vers la vigne, récupère mon sac à dos et m’éloigne au plus vite je n’aurais pas de risques de le rencontrer sur mon chemin, ils ont dû arriver par l’autre côté pour pouvoir garer la voiture de gendarmerie au bord du terre-plein qui descend au bord de l’eau et leur évite la marche à pied, mince dans la fuite j’ai laissé ma serviette de bain, bof pas grave, je suis tout de même retourné le lendemain voir si je la trouvais, bien non, je me suis avancé vers la plage de cailloux, et là, je la vois au fond de l’eau, ces crétins l’ont récupéré et l’ont jetés dans l’eau. Ma vengeance, sera simple, je reviendrai la semaine prochaine ou celle d’après, car le plus grand laisse son vélo et sac à dos sur la plage, j’arriverai donc discrètement par l’autre côté et escamperai toutes ses affaires dans le lez quand il se balancera à la corde. Je le remercierai pour avoir jeté ma serviette dans l’eau, d’avoir été un collabo, de fricoter avec les forces de l’ordre, bref d’être un gros lèche cul et un suceur de bite.
    Il n’y a plus de moralité, ce jeune m’avait dit un mois auparavant, que ça ne le gênait pas de voir un mec se baigner à poil et que ça lui arrivait parfois de faire la même chose, je pense même que j’attendrais sur la plage de galets, qu’il descende de sa corde pour récupérer son vélo et son sac à dos, pour lui administrer un Mae Geri et un Choku Zuki (ça aide d’avoir été ceinture noire de karaté, j’ai de bons restes).
    Si cela se réalise, ce fera l’objet d’un nouveau chapitre, certainement un des derniers pour cette année.

     

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